S. f. (Théologie) manière de s'exprimer, par laquelle les écrivains sacrés attribuent à Dieu des parties, des actions ou des affections qui ne conviennent qu'aux hommes, et cela pour s'accommoder et se proportionner à la faiblesse de notre intelligence : ainsi il est dit dans la Genèse, que Dieu appela Adam, qu'il se repentit d'avoir créé l'homme ; dans les Pseaumes l'univers est appelé l'ouvrage des mains de Dieu : il y est encore dit que ses yeux sont ouverts et veillent sur l'indigent.
Par toutes ces expressions et d'autres semblables qui se rencontrent fréquemment dans l'Ecriture, l'Esprit saint a seulement voulu nous faire entendre les choses ou les effets que Dieu opère comme s'il avait des mains, des yeux, etc. sans que cela préjudicie à la simplicité de son être. Voyez SIMPLICITE. (G)
ANTHROPOLOGIE, dans l’œconomie animale ; c’est un traité de l’homme. Ce mot vient du Grec ἄνθρωπος, homme, et de λόγος, traité.
Teichmeyer nous a donné un traité de l'économie animale, qu'il a intitulé Anthropologia, in-4°. imprimé à Genèseen 1739.
Drake nous a aussi laissé une Anthropologie en Anglais, in-8°. 3 vol. imprimée à Londres en 1707 et 1727. Voyez ANTHROPOGRAPHIE. (L)
S. f. (Histoire ecclésiastique) en terme de droit canon, signifie un titre ou article particulier dans quelques anciens livres de lois : ces titres ou articles sont ainsi appelés, parce qu'ils sont écrits en lettres rouges, comme les titres des chapitres dans les anciennes bibles. Voyez TITRE. On trouve telle loi sous telle rubrique.
Rubrique signifie aussi les règles données au commencement et dans le cours de la liturgie, règles par lesquelles on détermine l'ordre et la manière dont toutes les parties de l'office doivent se faire. Voyez LITURGIE. Lire la suite...